Plan nature

Consciente que la nature en ville contribue au bien-être des habitants et permet de répondre au défi du réchauffement climatique, la Ville de Saint-Priest mène depuis de nombreuses années une politique engagée en matière de développement durable

En septembre 2017, la Ville de Saint-Priest inscrivait un Plan nature dans le cadre de sa politique de développement durable. 

Un plan en 15 actions, articulé autour de 3 thématiques :

• Développer les espaces de nature de proximité,
• Favoriser la biodiversité
• Améliorer la production vivrière sur le territoire.

◢ Faciliter le retour de la nature en ville

Consciente que la nature en ville contribue au bien-être des habitants et permet de répondre au défi du réchauffement climatique, la Ville de Saint-Priest mène depuis de nombreuses années une politique engagée en matière de développement durable. Objectifs visés : protéger la nature en milieu urbain, augmenter les surfaces végétalisées et favoriser ainsi la biodiversité. Zoom sur plusieurs actions mises en place aux quatre coins du territoire.

La gestion différenciée des espaces

Les services de la Ville adaptent l’entretien de chaque espace vert à l’usage qui en est fait. Ainsi des espaces bien entretenus (pelouses et massifs du parc du Château par exemple) cohabitent avec des espaces naturels plus diversifiés, comme dans les prairies du parc du Fort où seules deux fauches par an sont réalisées.
Cela permet de protéger l’environnement et de favoriser le développement de la biodiversité : ces espaces constituent des zones de refuge pour les insectes et les oiseaux.
Cette nouvelle gestion a ainsi permis le retour de 4 espèces d’orchidées communes dans certaines zones de Saint-Priest.

De nouvelles pratiques

Depuis de nombreuses années, la Ville n’utilise plus de produits phytosanitaires, ne procède plus au désherbage ni aux tontes systématiques et recourt au paillage pour limiter la propagation des indésirables. Le désherbage est désormais manuel, mécanique ou thermique et uniquement dans les zones qui nécessitent un entretien régulier et modéré.
Choix d’un fleurissement durable avec une plus grande variété de plantations locales : arbustes, vivaces, herbes aromatiques, petits fruitiers, plus économes en eau.
Il faut aussi être prêt à assumer en retour la présence d’espèces dites « indésirables » et d’herbes folles, favorables aux pollinisateurs.

Forêts, jardins partagés, vergers, bambouseraie…

À la suite du plan 4000 arbres réalisé entre 2014 et 2020, 8000 arbres et arbustes supplémentaires seront plantés d’ici à 2026, avec volonté de restaurer les haies bocagères.
Aménagement de 5 vergers ouverts à tous, plantation d’une forêt de 900 arbres au parc Mandela (extension en novembre 2022), et d’une bambouseraie de 400m2, véritable puits à carbone et îlot de fraicheur à la fois.
Une expérimentation de potagers participatifs est en cours dans 2 parcs urbains : Berliet et Louis Braille.

Végétalisation des écoles

Aménagement de plantations dans les cours d’école pour éviter les ilots de chaleur.
Projet de végétalisation des clôtures/brises-vues des écoles avec plantes grimpantes ou petits arbustes.
L’école Berlioz expérimente la création de pieds d’arbres végétalisés pour favoriser leur bonne croissance, infiltrer l’eau de pluie et offrir plus de biodiversité.

Des ruches en ville

Après avoir parrainé 3 ruches en 2015, la Ville continue de s’engager en faveur de la sauvegarde des pollinisateurs et de la protection de l’environnement. Elle s’est inscrite dans la démarche du label Api cité, portée par l’Union Nationale de l’Apiculture Française, qui représente plus de 20 000 apiculteurs et 400 000 ruches.